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Pari sportif : les bases du joueur gagnant
Si les bookmakers ne communiquent pas officiellement sur le pourcentage de joueurs gagnants en pronostics, il existe bel et bien des parieurs gagnants sur le long terme. Certains en font même leur métier. Et contrairement aux idées reçues, il ne s'agit ni de chance ni forcément de génies, mais comme toujours des compétences techniques solides et du travail.
Ne miser que sur la value bet
Le web contient une multitude d'articles qui vous promettent des techniques gagnantes, parfois à coup sûr (haha). Parier en combiné, en simple, en double chance... En réalité, il n'y a qu'une seule "technique" si l'on peut dire qui va vous permettre de gagner, c'est de ne miser que sur les value bet.
Pour comprendre le principe de la value bet, il faut avoir en tête une chose : en pari sportif, vous jouez avant tout contre le bookmaker qui vous propose une cote, et non pas contre une équipe pour qu'elle gagne ou perde. Prévoir le résultat d'un match dépend de votre analyse mais aussi de la chance, alors que la cote proposée, elle, ne dépend que de l'analyse du match. Donc si vous faites une meilleure analyse que le bookmaker sur les matchs où vous allez parier, à long terme, vous serez forcément gagnant car la chance et la malchance vont finir par s'équilibrer. Par exemple, Winamax propose PSG gagne cote de 2. Vous estimez que le PSG est largement favori, vous lui auriez mis une cote de 1.5. Il s'agit alors d'une value bet, la cote proposée est supérieure à celle que vous auriez mis.
Bon ok, mais comment déterminer et trouver une value bet?
Tout d'abord il faut bien connaître les statistiques "moyennes". Depuis disons 10 ans, quel est le pourcentage d'équipes qui gagnent à domicile? En étant ultra favori ? Etc... Par exemple, pour deux équipes strictement de même niveau, quelle est la cote de l'équipe à domicile? Intuitivement on pourrait se dire qu'elles vont avoir à peu près la même cote chacune alors qu'en réalité l'équipe à domicile est clairement avantagée avec une cote proche de 2. Donc si vous estimez deux équipes de même niveau au moment du match (vous avez bien sûr tout analyser, les blessures etc...), et que l'équipe à domicile a une cote de 2.5, c'est une value bet. L'idée, c'est donc bien de déterminer ses cotes soi même et de les comparer au bookmaker.
Autre point important, inscrivez vous chez plusieurs bookmakers et utilisez un comparateur de cotes pour être sûr de miser sur la cote proposée la plus élevée.
Dernier conseil, évitez les très petites cotes car les bookmakers adaptent leur cote en fonction des parieurs. Sur un Real-Leganes par exemple, la cote initiale sera de 1.3 pour le Real. Mais vu que 98% des parieurs vont mettre le Real, la cote va baisser au fur et à mesure en se rapprochant de la date du match, 1.25, 1.22... Donc vous ne risquez pas souvent de trouver des value bet sur les équipes ultra favorites.
Gérer sa bankroll et viser le long terme
On aborde ici un point essentiel et commun à toutes les formes d'investissement : bourse, cryptos, poker.... et paris. La bankroll c'est le budget, la quantité maximale d'argent qu'on veut mettre sur le site. Pour devenir gagnant, il faut s'enlever l'idée de vouloir "faire un coup" en risquant 50% de sa bankroll sur un match. Le but c'est de gagner sur du long terme, il faut donc pour cela pouvoir anticiper une série de mauvais résultats due à la malchance. C'est la notion de variance. Plus vous allez parier un nombre de fois important et plus la variance, ou l'alternance chance / malchance, va s'équilibrer. Au final, le résultat ne dépendra donc presque que de votre compétence.
Il n'y a pas de règle stricte sur la quantité d'argent à avoir car cela dépend aussi des cotes que vous allez jouer. Mais si en moyenne vous jouez des cotes proche de 2, l'idéal est d'avoir au moins de quoi faire 20 ou 30 mises. Cela peut arriver d'avoir de la malchance sur 10 matches d'affilé cotés à 2. Mais 30, c'est très improbable et alors dans ce cas c'est qu'il s'agit de vos compétences et non plus de malchance. Une bankroll suffisante est donc un moyen d'éliminer la variance et de ne vous concentrer que sur votre niveau.
Dernier avantage à jouer le long terme sans forcément chercher à faire des gros profits à court terme : profiter des avantages de fidélité des sites. Plus vous jouez, plus vous accumulez des points et vous convertirez cela en argent ou en cadeaux. Certains joueurs à l'équilibre financièrement (ni gagnant ni perdant) mais qui misent de gros volumes chaque mois se rémunèrent grâce à ça, notamment sur Winamax.
Travailler le mental
Cela vaut là aussi pour tous les investissements, mais le mindset est primordial. À l'image d'un joueur de poker, il ne faut pas être "result oriented", c'est à dire accorder trop d'importance au résultat court terme qui peut n'être qu'une situation de malchance. L'esprit flambeur n'a pas lieu d'être et chaque décision doit être réfléchie. Il ne faut jamais chercher à se refaire après une mauvaise série, ou vouloir miser sur tous les matchs (cf 1er paragraphe, ne miser QUE sur les value bet). Et parfois, accepter de faire des soirées sans parier si les cotes ne sont pas intéressantes.
Apprenez à vous remettre en question en analysant la physionomie du match et non pas seulement le résultat. Exemple : vous avez parié sur une cote "facile" de 1.5 avec une bonne équipe à domicile. Mais cette équipe s'est faite dominée dans le jeu, et s'en sort avec un penalty à la 90ème. Vous avez gagné votre pari, mais vous avez potentiellement mal parié. Que des choix comme cela vous feront être perdant à long terme.
Jouer d'avantage les matchs qui sortent de la routine
Comme nous l'avons vu plus haut, le pari revient à être meilleur que le bookmaker. Celui ci utilise des logiciels ultra poussés de statistiques pour prévoir les cotes, et des personnes physiques ajustent ces cotes en fonction des news, des blessés etc... S'il parait presque impossible d'avoir un logiciel plus performant que les leur, absolument rien ne dit que vous ne soyez pas meilleur en analyse que le bookmaker humain. En misant donc sur des matchs dont les statistiques ne sont pas très représentatives, vous augmentez la possibilité d'être meilleur. Ces matchs, ce sont par exemple les matchs qui se jouent d'avantage à l'émotion comme les matchs de coupe de monde ou de coupe nationale avec des petits pays ou des clubs amateurs qui se transcendent. Il y a aussi les matchs amicaux ou en début de saison, reprise d'après trêve, etc... À l'inverse, les rencontres de championnat et ligue des champions en cours de saison sont plus dans une forme de routine, et là les statistiques sont plus fiables : les bookmakers font moins d'erreur.
Exemple : si vous aviez misé que sur des surprises à la coupe du monde 2022, vous seriez largement gagnant. Par contre ce n'est pas certain que vous le soyez en ne misant que sur des surprises dans le championnat anglais ou français.
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